L’écrivaine Aliona Gloukhova anime une série d’ateliers d’écriture auprès de plusieurs groupes de résident·es de la maison de retraite La Soubeyrane à Cassis.
Cette année elle invente une littérature agissante, celle qui soigne, console, chante, couvre, déplace, cherche, mord, tutoie. Au cours des ateliers à la Maison de retraite Soubeyrane elle propose des points de mouvement possibles — ceux de rencontre, d’échange, de conversation, de recherche, d’intérêt : des objets lumineux, des vies minuscules, des minutes longues, des mots sans poids et avec.
Aliona Gloukhova est biélorusse, elle écrit en français. Elle est née à Minsk, vit entre Paris et Pau, aime être aux plusieurs endroits en même temps ou au contraire devenir invisible. Dans son écriture, elle cherche une inclinaison, un chemin éphémère entre-deux – eaux, langues, genres.
Avant de se lancer dans l’écriture en français trébuchant elle a travaillé comme traductrice, enseignante et coordinatrice culturelle.
En 2013 elle entre en Master Création Littéraire à l’Université Paris 8, où elle travaille sur Dans l’eau je suis chez moi, un texte sur les vies potentielles d’êtres aimés. Son deuxième livre De l’autre côté de la peau est sorti en février 2020. C’est une enquête poétique, une recherche autour d’une langue en destruction, un mode d’emploi pour ralentir le temps.
Un film autour de son premier livre, Notre endroit silencieux d’Elitza Gueorguieva (Les films du Bilboquet), est sorti en avril 2021.
Un livre d’essais autour des photographies de Claude Batho est sorti en 2022 aux Éditions Fage.
Son troisième roman, Nos corps lumineux, édité en mars 2023 aux Éditions Verticales, s’intéresse à une trajectoire de relations amicales, amoureuses et celle d’objets interstellaires, aux lignes obliques de nos vies, aux suspensions passagères, aux chutes potentielles, aux constellations qui se forment et se déforment ensuite.
Elle mène également des projets textes/photos et vidéo, et propose des performances et ateliers.