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Les cases de La Marelle

à Marseille et à La Ciotat

Marseille

À la Friche la Belle de Mai

villa fricheLa Marelle a installé ses bureaux et son premier appartement de résidence pour les auteur·rice·s au rez-de-chaussée d’une maison de maître un peu décatie, qui détonne avec l’environnement post-industriel du site. Surplombant la Friche la Belle de Mai, à côté de la crèche, cette villa était la maison du directeur et du contremaître des usines de la manufacture de tabac et allumettes de la Seita.

Dans la Friche culturelle naissante, Jean-Claude Izzo, avec le directeur-fondateur de la Friche Philippe Foulquié, y avait déjà imaginé un projet, formulant le rêve d’accueillir des écrivain·e·s du monde entier dans ce lieu qu’ils ont baptisé d’emblée "La Villa des Auteurs". Ce projet n’a pas pu aboutir avant le décès de Jean-Claude Izzo, mais l’idée est restée, même si le projet de La Marelle est différent de cette première intention.

Depuis 2010, l’appartement a ainsi accueilli plus d’une centaine d’auteur·rice·s, français·e·s ou étranger·ère·s. Il bénéficie de deux chambres, permettant d’accueillir plusieurs artistes autour d’un même projet.

Face à la mer

MontredonLes auteur·rice·s accueilli·e·s dans l’appartement de la Belle de Mai bénéficient parfois d’une escapade de quelques jours vers le quartier de Montredon, dans la petite et incroyable maison en bord de mer de la poétesse et plasticienne Fabienne Yvert.

Lorsqu’elle-même part en résidence, elle nous laisse généreusement les clés de sa maison. Un bureau, une terrasse, et rien qui ne fait obstacle à la contemplation de la mer, avec au loin des îles du Frioul. Partout dans la maison, les œuvres de Fabienne Yvert, ses mots plein de malice et de fantaisie.

 

 

La Marelle a également disposé durant plusieurs années d’un deuxième logement à Marseille, dans le quartier Longchamp. Tomettes et architecture "trois-fenêtres", cet appartement de centre ville typique, donnant sur des jardins, n’est plus un de nos lieux d’accueil depuis la mise en route, en 2022, de la Villa Deroze à La Ciotat.


 

La Ciotat

derozeDébut 2021, La Marelle ouvre une nouvelle maison, confiée avec générosité par Danielle Deroze.

La Marelle s’associe en effet aux commissaires d’exposition Barbara Satre, codirectrice de la Galerie Béa-Ba et Romain Mathieu, critique à Art press, pour créer un lieu de résidences pluridisciplinaire sur les hauteurs La Ciotat. Le projet souhaite conserver l’esprit du lieu, mis à disposition par la fille du Dr. Deroze : son père en effet y accueillait jadis de nombreux artistes.

Voir un entretien paru dans le magazine Zibeline.

L’histoire du lieu

La villa Deroze est un lieu exceptionnel du quartier Saint-Loup. Le site est planté d’oliviers et de pins, et laisse découvrir, depuis la terrasse, le littoral ciotaden. L’âme du lieu est encore pleinement sensible. Les sculptures anthropomorphes implantées ça et là sur la colline sont des présences silencieuses, qui témoignent de la vitalité artistique que la villa a abritée. Cet endroit sans pareil émane de la volonté d’un homme, Gilbert Deroze, docteur en pharmacie, mais aussi et surtout amoureux des arts. Il débute sa vie d’artiste dans les années soixante, à la fois peintre, sculpteur et musicien. Son activité de plasticien le relie aux paysages de mer de La Ciotat et l’une de ses toiles est conservée au musée de la ville. Ses sculptures constituent quant à elles un groupe conséquent de figures, de nus et de têtes inspirées par l’iconographie de style primitif, réalisées pour constituer un ensemble à la fois brut et naturaliste.

L’engagement de Gilbert Deroze pour La Ciotat (il sera adjoint au maire en 1947) s’accompagne d’une ouverture culturelle remarquable. La demeure devient, dès lors, un lieu d’hospitalité et de convergences artistiques et intellectuelles. Elle se fait par exemple le lieu d’accueil privilégié de Daniel Guérin, écrivain révolutionnaire français, anticolonialiste, militant de l’émancipation homosexuelle, théoricien du communisme libertaire, historien et critique d’art. Mais elle reçoit aussi les hôtes du lieu que ce dernier avait créé à proximité, la maison Rustique Olivette, véritable centre de résidence artistique qui a bénéficié en particulier des présences de Chester Himes, de Paul Celan, du poète "beat" Brion Gysin, ou encore du jeune André Schwarz-Bart qui y travaillera à son œuvre phare, Le Dernier des Justes.

Se retrouvaient aussi chez Gilbert Deroze des personnalités comme l’actrice russe Tatiana Samoilova accompagnée de toute la distribution du film Quand passe les cigognes, de Mikhaïl Kalatozov, Palme d’or à Cannes en 1958, ou encore le général Ernest Petit, grande figure des "campagnes pour la Paix" inspirées par le Parti communiste.

Renseignements

  • Description interne des lieux, équipement (à venir)
  • La première chose qu’on peut vous dire… la plaquette d’accueil destiné·e au résident·e·s (à venir)
  • Plus d’informations ?
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