La première chose que je peux vous dire…
Emné Nasereddine
Hors-série
La première chose que je peux vous dire…
La première chose que je peux vous dire, c’est que l’amour est une question…
Des mots sur un mur
Poème de questions
Pourquoi les émotions (Awa)
Pourquoi nous sommes jamais en paix (Jade)
Pourquoi les gens s’aiment (Awa)
Pourquoi les gens parlent (Awa)
Pourquoi l’islamophobie existe (Jade)
Qu’est-ce que nous serons sans Dieu (Jade)
Pourquoi on se comprend pas (Elya)
Pourquoi le début et la fin (Mélissa)
Pourquoi ce dégoût me traverse (Elya)
Pourquoi la différence (Lola)
D’où viennent les maladies (Lola)
Pourquoi tout meurt (Jade)
Pourquoi sommes-nous (Jade)
À quoi sert la vie si on n’en profite pas (Awa)
Pourquoi la douleur (Elya)
Pourquoi le pardon (Elya)
Pourquoi rêve-t-on (Melissa)
Pourquoi je me pose tant de questions (Jade)
Pourquoi pourquoi (Jade)
Pourquoi la violence (Melissa)
Pourquoi les vagues font du bruit (Jade)
Pourquoi sommes-nous tous différents (Jade)
Pourquoi ça (Mohamed)
Pourquoi les factures sont chères (Mohamed)
Qu’est-ce qui m’attend plus tard (Hakim)
Qui déteste l’amour (Hakim)
Pourquoi le harcèlement (Elya)
Pourquoi il y a plusieurs langues (Elya)
Poème collectif
Au sommaire
- Textes inédits d’ateliers
- Bio-bibliographie d’Emné Nasereddine
Édito
Durant une semaine riche en échanges et en créativité, j’ai eu l’opportunité d’animer une série d’ateliers à l’École de la Deuxième Chance, menée par La Marelle, en partenariat avec la médiathèque de Toulon. Chaque journée était dédiée à une thématique différente, permettant aux stagiaires de sʹexprimer et de réfléchir sur divers aspects de leur vie et de leur avenir. Ces ateliers ont été marqués par des expressions artistiques saisissantes.
Les stagiaires ont exploré leurs rêves, leurs préoccupations, leur champ des possibles, dans des poèmes martelés de peut-être : peut-être que nous ne voyons pas les choses de la même façon, peut-être que la Lune et le Soleil se lèveront en même temps aujourd’hui… Ils ont imaginé les origines de leur corps, ce dont ils sont constitués : au début, il y eut l’univers puis un corps, un corps vide qu’il fallut remplir. Dans leur habitacle, l’amour était une constante. L’amour était présent dans la lumière et l’obscurité, dans la nostalgie et le pardon, dans ses contradictions aussi : quand je dors je ne dors pas, quand je mange je ne mange pas, je ne fais que penser à toi. L’amour a soulevé de nombreuses réflexions parmi les stagiaires : pourquoi les gens s’aiment-ils ? pourquoi les émotions ? pourquoi la différence ? pourquoi l’islamophobie existe-t-elle ? Face à ces questions laissées sans réponse et soulevant la complexité du quotidien, leurs poèmes nous amènent à chercher des réponses.
J’ose dire que ces ateliers ont été une expérience enrichissante, tant pour les stagiaires que pour moi. J’aimerais remercier l’implication de Roxana Hashemi, Jade Renault, et la présence centrale de l’animateur Hakim.
Emné Nasereddine
Informations
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