Cette microrésidence est portée par Alphabetville, qui propose des résidences de courte durée avec des auteurs, chercheurs ou artistes, invités à développer leur pratique sur le territoire, à découvrir ses réalités, à y partager des temps publics…
La commande est la production d’un texte à l’issue de cette microrésidence, qui peut être de fiction, de poésie, ou de facture théorique ou critique. Il se formalise selon diverses modalités éditoriales, id est sous toute forme médiatique développée à partir de la textualité. C’est pourquoi Alphabetville coopère avec différents partenaires, dans la perspective de cette intermédialité, qui va de l’objet livre aux médias numériques, et qui habitent nos pratiques d’écriture et de lecture. De plus en plus d’auteurs y sont attentifs, intéressés, impliqués ou critiques, mais créatifs.
De cette ancestrale, originaire, figure (la sorcière et ses symboles) que Lucile Haute vient délivrer à Marseille, à la poétique qu’elle fait surgir du numérique, n’est-ce pas la concrétisation la plus souhaitée et attendue, autant qu’inattendue et rare, que La Marelle et Alphabetville tentent de mettre en œuvre à la Friche la Belle de Mai, à travers les expériences communes qui les lient, de soutenir à travers les résidences qui sont proposées et les créations qui sont accompagnées ?
Colette Tron
directrice d’Alphabetville, novembre 2020