Projet accompagné
The Hole
Berta Tarragó
Temps fort : printemps 2017
En bref
Un récit de science-fiction sur la capacité de transformation de l’identité humaine, sur la connaissance et la mémoire de la terre.
Projet lauréat « Résidences d’auteurs – Écrire pour la rue » (SACD/DGCA) et « Cultures Urbaines et Innovantes » (Région Provence–Alpes–Côte d’Azur).
Le projet d’écriture
Situé au lendemain de l’effondrement du monde, ce conte visuel et sonore met en jeu des tentatives de reconstruction, à travers une installation immersive spectaculaire qui est contée et actionnée au fur et à mesure de son déroulement. Un dispositif scénique à la frontière de l’art vivant et l’art visuel, mêlant des expressions artistiques multiples. S’inscrivant dans les réalités d’aujourd’hui, The Hole questionne notre propre identité, tout en créant une fiction, la vision d’une société à venir. Une histoire des métamorphoses.
The Hole est un projet polymorphe mêlant plusieurs écritures simultanées et des expressions artistiques multiples, au croisement du théâtre, de la danse, de la performance et de l’installation, plastique et sonore. Il intègre la présence de corps vivants (interprètes, performers, danseurs, acrobates), en mouvement, des musiciens en live, et des dispositifs image-son qui montrent différents points de vue. La lecture du récit est ainsi double : il y a le récit de la surface (les images et les sons interprétés) et celui du sous-monde ou du monde intérieur (les images et les sons découverts viades objets et des projections vidéo).
L’intention est de fabriquer un conte, une longue pièce visuelle, cinétique, sonore. Un cycle qui raconte. Une narration vivante au service d’une traversée de la mémoire de la terre.
Et il y a eu le jour où le monde qui se trouve en surface fut tellement instable que tout s’est effondré et tout est devenu poussière, poussière de terre rouge, et les Hommes se retrouvèrent seuls et leurs larmes se mêlèrent à la terre et formèrent de la boue, et les Hommes commencèrent à creuser à la main et à genoux la terre devenue molle, un trou, avec la tête et les mains dans la terre pour chercher dans les origines les vestiges de tout ce qui avait formé l’être, avec la tête et les mains dans la terre pour s’aider à penser la fondation à nouveau, autrement, pour retrouver sa verticalité aux antipodes et refonder, de cette manière, un autre équilibre. Se fut ainsi qu’à travers l’acte de creuser les Hommes devinrent de nouveau terre. Se fut ainsi, que de la terre molle qui sortait du trou, les Hommes faisaient des boules, des milliers de boules de terre rouge. Se fut ainsi qu’ils commencèrent à se créer un autre monde.
Pour ce projet, Berta Tarragó, autrice et metteuse en scène, travaille avec les musiciens et DJ Ander Agudo et DJAmsia, le plasticien Tezzer, le scénographe Alain Arraez, le vidéaste multimédia Zoik Lambert, les danseurs-acrobates et cascadeurs Naïm et Mehdi Abdelhakmi et l’autrice Anne Gonon.
> Le site internet The Hole
Partenaires
The Hole, une coproduction Les Thérèses et La Marelle.
Ce projet est soutenu par la SACD et la DGCA (Direction générale de la création artistique) dans le cadre du dispositif Résidences d’auteurs – Écrire pour la rue pour un travail qui se déroule entre 2016 et 2018. Il a bénéficié également de l’aide pour les Cultures Urbaines et Innovantes de la Région Provence–Alpes–Côte d’Azur et du Groupe Monier Paca, aidé par Generik Vapeur, Karwan et les habitants de la Cité.
Temps public
Du 22 au 30 mai 2017, Karwan accueille l’équipe de THE HOLE pour un temps d’expérimentation à La Cité des arts de la rue. Une présentation publique est organisée le dimanche 28 mai.
Le lieu de résidence
À Marseille, La Marelle dispose de deux appartements indépendants, l’un sur le site de la Friche la Belle de Mai, l’autre à proximité du Palais Longchamp.
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