Depuis le mois de septembre 2016, Walid Taher est en résidence artistique à Marseille, aux éditions Le Port a jauni, pour une année. La Marelle a proposé à Walid Taher et à son éditrice Mathilde Chèvre de prolonger cette résidence pour travailler sur une réinterprétation en format numérique de l’ouvrage construit à partir de ses dessins Mes idées folles (Le Port a jauni, 2016, texte Ramona Badescu, traduit en arabe par Georges Daaboul).
mais quel bazar toutes ces idées !
à peine la nuit tombée
elles entrent une à une
se bousculent, dansent, se suivent
s’installent sur l’accoudoir du canapé
couinent, meuglent
hop, c’est parti !
bienvenue au grand cirque des idées !
À partir de créatures imaginaires dessinées par l’illustrateur égyptien Walid Taher, Ramona Badescu a inventé un grand cirque des idées, la rouge, la simple, celle perdue sur la dernière marche de l’escalier, l’idée neuve et même… oh la merveilleuse idée !
Comment réinterpréter ce livre, qui, comme nombre de parutions du Port a jauni, se lit en deux langues et dans deux sens ? Comment « animer » ces idées, les faire vivre par le mouvement ou les possibilités de l’écran, sans dénaturer le livre papier initial ni le texte, mais en ajoutant une dimension nouvelle ? Que peut être modifié pour une nouvelle expérience d’un œil lecteur ?
Cette résidence se déroule dans le cadre du soutien aux résidences numériques porté par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, Provence–Alpes–Côte d’Azur et la Région Provence–Alpes–Côte d’Azur.