Né en 1962 dans un milieu ouvrier en banlieue parisienne, après une agrégation et une thèse sur Italo Svevo, Dominique Quélen devient professeur en lycée dans le Nord. Il arrête en 2015 et se consacre depuis à l’écriture et aux activités qui l’accompagnent (résidences, ateliers…).
Sa poésie, souvent organisée en séries, mêle les contraintes formelles et les dysfonctionnements du corps, avec un certain intérêt pour le vide (qui ne l’est jamais) et le rien (qui est quelque chose). Il travaille aussi avec des compositeurs (Aurélien Dumont, Loïc Guénin, Misato Mochizuki, Gérard Pesson, Mathieu Corajod, Frédéric Tentelier…).