Dans ma jeunesse, je savais que je n’étais pas tout à fait français parce qu’à la maison nous mangions une autre cuisine et que j’allais dans de drôles d’épiceries comme celles décrites par Nina Berberova, où, "outre les conserves de caviar d’aubergine et de poivrons farcis, on trouvait toutes les variétés de vodka et de liqueurs, de caramels Moskva, des pirojki, et dans un coin, sur une étagère, des icônes et des cuillères en bois peintes"… La Cuisine russe