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La Marelle en bref

Historique

La Marelle avant La Marelle, c'est l'association Des auteurs aux lecteurs, créée en 2008 avec un objectif principal : concevoir et organiser des rencontres publiques avec des écrivain·e·s.

Été 2010, Pascal Jourdana et Fanny Pomarède, sur une proposition de Philippe Foulquié, s’installent dans la Villa des Auteurs à la Friche la Belle de Mai à Marseille pour y conduire un programme de résidences d’écriture, appelé La Marelle, et ainsi réaliser en partie ce qui avait été imaginé en ces mêmes lieux, dix ans plus tôt, par Jean-Claude Izzo. L’ancienne maison de maître où résidait jadis le directeur de la manufacture de tabac, une demeure un peu décatie qui surplombe de manière insolite l’ancien site industriel de la Seita devient ainsi un centre de création littéraire, et le point de départ d’une aventure qui s'étend aujourd’hui jusqu’à l’international. Le premier auteur, François Beaune, y est accueilli en février 2011.
Janvier 2021, La Marelle se déploie à La Ciotat, dans la Villa Deroze, pour des résidences croisées arts et littérature.

➝ Voir toutes les résidences et projets accompagnés

Un espace-temps pour la création littéraire

Les résidences d’artistes (et donc d’écrivain·e·s) répondent à plusieurs objectifs :

  • favoriser le parcours, l’insertion et la pérennisation des artistes
  • accompagner les créateurs encore peu repérés ou diffusés
  • favoriser, la parité, la diversité et le renouvellement des générations
  • renforcer la présence artistique sur les territoires et la rencontre avec les populations

La Marelle privilégie principalement deux types de résidence, dans le cadre défini par la circulaire du 8 juin 2016 émise par le Ministère de la Culture :

  • la résidence de création, de recherche ou d’expérimentation qui doit donner à un artiste ou un groupe d’artistes […] les conditions techniques et financières pour concevoir, écrire, produire une étape ou achever une œuvre nouvelle ou pour préparer et conduire un travail original et y associer le public sous une forme qui n’est pas forcément celle d’un spectacle abouti ;
  • la résidence tremplin, spécifiquement destinée à l’accompagnement des créateurs dont le travail est encore peu repéré ou diffusé, notamment les créateurs en début de parcours ; elle engage la structure d’accueil à un accompagnement professionnel et, le cas échéant, administratif de l’artiste.

 

Depuis 2010, La Marelle c’est :

  • 1 grand appartement dans le centre de Marseille (la Friche la Belle de Mai), indépendant et équipé
  • 1 villa Arts et Littérature à La Ciotat, au milieu d'un parc privé, avec plusieurs chambres indépendantes et de multiples espaces de travail
  • 10 lieux de résidence accompagnés par La Marelle en Région Sud
  • 130 auteur·rice·s français·e·s et étranger·ère·s accueilli·e·s en résidence 
  • 88 000 € de droits d’auteurs versés par an (chiffres 2019)
  • 100 revues publiées La première chose que je peux vous dire
  • 110 projets artistiques accompagnés, de la création à la production
  • 50 participations à des rencontres pros en France et à l’étranger
  • 20 livres numériques innovants parus ou à paraître
  • 150 émissions radio
  • 150 rencontres d’auteur·rice·s ou ateliers par an

Nos actions

Résidences et création   

La Marelle accueille chaque année des écrivain·e·s, parfois accompagné·e·s d’artistes associé·e·s, français·es ou étranger·ère·s, pour des projets effectués en résidence longue (de 6 à 16 semaines) ou courte (de 2 à 5 semaines), ainsi que des "projets accompagnés" ne nécessitant pas d’hébergement. Elle s’ouvre à toutes sortes de projets littéraires, proposant aux résident·e·s de s’approprier leur environnement provisoire, par exemple en facilitant les croisements avec d’autres disciplines artistiques (photo, musique, vidéo, théâtre, arts numériques, arts plastiques…).

Innovation numérique et littératures actuelles

La Marelle édite des ouvrages en format papier ou numérique, ainsi qu’une revue et des textes en ligne. Elle privilégie les œuvres des auteurs ayant été accueillis en résidence. Certains de nos ouvrages numériques sont des livres "innovants", conçus par leurs auteur·rice·s comme des œuvres dynamiques, selon des principes d’écriture qui peuvent modifier le rapport habituel à la lecture ou qui apportent un contenu multimédia. Ces projets sont particulièrement adaptés à des actions de médiation.

Une action permanente pour la diffusion des œuvres

Tout le travail de La Marelle peut être considéré comme un acte de médiation, puisque sa préoccupation principale est de relier les auteur·rice·s aux lecteur·rice·s (et aux autres auteur·rice·s !). Tout au long de l’année, La Marelle construit avec ses partenaires – personnels enseignants, étudiants, professionnels du livre, centres sociaux… – des actions réfléchies conjointement, en fonction de l’espace, des personnes et du temps disponible.

Médiation et temps publics

La Marelle conçoit et met en place des actions spécifiques de relations avec les personnes, en lien avec sa programmation. Rencontres, performances, lectures, visites d’expositions, cartes blanches cinéma, promenades littéraires, ateliers, sorties de résidence… les formes en sont très diverses.

Enseignement et formation

La Marelle établit des coproductions avec des établissements culturels de la ville de Marseille (bibliothèques, musées…), des médiathèques départementales, des librairies, et de nombreux autres partenaires. Elle conduit également, avec des partenaires sociaux, des établissements scolaires et universitaires, des actions pédagogiques et culturelles, ou des formations professionnelles pour faciliter l’accès au livre et à la lecture.

Opérateur régional

La Marelle a également pour mission d’être un opérateur régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour définir un projet de résidence adapté à une structure qui souhaite accueillir un·e écrivain·e, pour une période longue, sur son territoire. Ces résidences, qui reçoivent le soutien de la DRAC, des collectivités concernées ou communautés de communes, ont pour mission d’allier la création à la médiation sur des territoires plus délaissés.


 

Dans la presse

  • un article dans le magazine Zibeline sur le lancement de la Villa Deroze (mai 2021)
  • un entretien pour le quotidien La Provence sur la Villa Deroze (janvier 2022)

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